Bradley Mazikou évolue au CSKA Sofia depuis août 2019. Arrivé en provenance du club français du SO Cholet où il évoluait au troisième niveau, l'arrière gauche et international congolais (depuis le 12 novembre 2020, lors de la victoire 2-0 des Diables Rouges face à l'Eswatini), relate le processus de sa signature en Bulgarie.

« Au départ, j'ai dit un "non" retentissant à ce transfert. Comme beaucoup de Français, je m'étais limité à ce que je ne savais pas. Mais ensuite j'ai exploré le club, vu les infrastructures et la grande ville. Je me suis rendu compte que ce projet serait bon pour moi », a déclaré le Congolais au portail français de « larep.fr ».

« Mon niveau d'expression en anglais était désastreux à mon arrivée. Mais je me suis occupé et maintenant je peux avoir une conversation sans difficulté. Quand Amos Yuga a signé, il m'a demandé des informations sur le club. Il m'a également demandé si le club payait régulièrement des salaires. Je lui ai assuré que tout était normal », a poursuivi le défenseur.

Mazikou situe le niveau du football bulgare entre le haut de tableau de la Ligue 2 et le bas de la Ligue 1. Son avènement en Bulgarie est passé par l’exil, ou plutôt le prêt, d’abord à Dunkerque (21 matches en 2017/2018) puis à Cholet la saison suivante (25 matches), toujours en National 1. C’est donc là qu’il a tapé dans l’œil du CSKA Sofia, un peu par hasard.

« Le directeur sportif de Cholet, Yassin Keno, avait invité des représentants du club qu'il connaissait après avoir travaillé avec eux en Bulgarie. En fait, ils n'étaient pas venus en mission pour trouver un joueur en particulier, mais ils ont aimé mon profil. Puis ils sont revenus pour me regarder dans 2-3 autres matchs. Et par la suite m'ont proposés un contrat. », a ajouté Mazikou

Oubliant ces premières réticences, Mazikou a aussi parlé de sa première campagne européenne. « En fait, nous n'étions pas loin de quitter les groupes. Nous avons gagné 4 points sur 6 possibles contre la Roma. Mais dans les autres matches (contre Cluj et Young Boys), nous n'avons pas été performant. C'est dommage ».

Papa depuis quelques mois, Bradley Mazikou imagine si possible se rapprocher de la France, où il revient trois fois par an à l'avenir.

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