La KAS Eupen vient d'officialiser le prêt jusqu'à la fin de la saison de Senna Miangue en provenance du Cagliari Calcio (Italie).

Ce mardi matin, la KAS Eupen (Belgique) et le Cagliari Calcio (Italie) ont annoncé le prêt de l'arrière gauche belgo-congolais de 23 ans pour une saison.

Senna Miangue a déjà rejoint l'équipe de la KAS Eupen au stage à Horst au Pays-Bas.

 

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Claude Le Roy est le nouveau sélectionneur du Congo-Brazzaville

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Claude Le Roy est devenu le nouveau sélectionneur du Congo-Brazzaville. Il s’est engagé ce jeudi 5 décembre pour les deux prochaines années. Après le Cameroun, le Sénégal, le Ghana, la RD Congo, Claude Le Roy va prendre en charge sa cinquième sélection nationale africaine. Il succède au Français Kamel Djabour. Le nouveau coach des Diables Rouges, âgé de 65 ans, devrait prendre ses fonctions en janvier prochain. Il aura notamment pour mission de qualifier le Congo-Brazzaville pour la CAN 2015 au Maroc.  

Football : Claude Le Roy nommé sélectionneur du Congo

| Par Alexis Billebault

Son nom circulait ces dernières semaines au Mali et en Tunisie. C’est finalement au Congo que Claude Le Roy va poursuivre sa carrière. Il a signé ce jeudi un contrat de deux ans en tant que sélectionneur des Diables rouges.

Le Congo tient son sélectionneur. Après avoir été proche de conclure un accord au mois d’octobre dernier avec Patrice Neveu, qui a finalement décidé de poursuivre sa mission en Mauritanie, puis s’être penché sur le dossier de Pierre Lechantre (ex-Cameroun, Mali), c’est finalement un autre Français qui a été choisi. Claude Le Roy (65 ans) a paraphé jeudi 5 décembre un contrat de deux ans avec les Diables Rouges, à l’ambassade du Congo à Paris, en présence notamment du Dr Léon Alfred Opimba, le ministre des Sports, et de Jean-Michel Mbono, le président de la Fédération Congolaise de Football (Fecofoot).

Le Congo et Le Roy, premier contact en 1971

Claude Le Roy va donc refaire ses valises pour un coin de l’Afrique qu’il connaît très bien, puisqu’il a entraîné la RDC de 2004 à 2006, puis de septembre 2011 à juin 2013. Ce fin connaisseur du continent – il a dirigé le Cameroun, (1985-1988 et 1998), avec qui il a remporté la Can en 1988, le Sénégal (1989-1992) et le Ghana (2006-2008) – avait noué des contacts plus ou moins avancés ces dernières semaines avec le Mali, la Tunisie, l’Éthiopie et même la Hongrie.

"Il fallait que je prenne une décision assez rapidement. Le Congo est un très beau challenge. L’objectif sera de se qualifier pour la CAN 2015 au Maroc, mais aussi de remporter la médaille d’Or des Jeux Africains qui auront lieu à Brazzaville en juillet 2015." Le Congo est aussi le premier pays africain que Le Roy à visité. "C’était en 1971. Je jouais à l’AC Ajaccio, et nous avions affronté les Diables Rouges en matches amicaux à Brazzaville et à Pointe-Noire. Les Congolais préparaient la CAN 1972 au Cameroun, qu’ils allaient remporter. Jean-Michel Mbono, le président de la Fecoffot, jouait dans cette équipe…"

S’il prendra ses fonctions le 3 janvier prochain, Le Roy ne dirigera pas la sélection locale au Championnat d’Afrique des Nations en Afrique du Sud 2014 (11-31 janvier). Il sera assisté de Sébastien Migné, comme cela avait été le cas à Oman et en RDC, et de deux adjoints congolais, dont un entraîneur des gardiens, qui seront désignés prochainement.

Le Roy nommé sélectionneur

Le Français Claude Le Roy a été nommé sélectionneur du Congo (Brazzaville), a-t-on appris jeudi auprès de l'agent du technicien.

Le Roy, 65 ans, qui était en charge de la République Démocratique du Congo lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations (élimination au 1er tour), a signé un contrat de deux ans et succède au Français Kamel Djabour.

Il s'agit du 5e pays africain dirigé par ce véritable globe-trotter (après le Cameroun, le Sénégal, la RD Congo et le Ghana), également ex-sélectionneur de la Malaisie, d'Oman et de la Syrie et vainqueur de la CAN en 1988 avec le Cameroun.

CONGO: CLAUDE LE ROY NOMMÉ SÉLECTIONNEUR

Le Français Claude Le Roy a été nommé sélectionneur du Congo (Brazzaville), a-t-on appris jeudi auprès de l'agent du technicien.

Le Roy, 65 ans, qui était en charge de la République Démocratique du Congo lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations (élimination au 1er tour), a signé un contrat de deux ans et succède au Français Kamel Djabour.

Il s'agit du 5e pays africain dirigé par ce véritable globe-trotter (après le Cameroun, le Sénégal, la RD Congo et le Ghana), également ex-sélectionneur de la Malaisie, d'Oman et de la Syrie et vainqueur de la CAN en 1988 avec le Cameroun.

 

Claude Le Roy: «Continuer l’aventure» avec le Congo-Brazzaville

Publié le : 06/12/2013 - 14:39Modifié le : 06/12/2013 - 14:44

Claude Le Roy s’est engagé pour deux ans avec l’équipe nationale du Congo-Brazzaville. Le Français, ex-coach du Sénégal, du Cameroun, de la RDC ou du Ghana, s’explique sur ce choix et sur ses objectifs, pour RFI.

RFI : Claude Le Roy, comment êtes-vous devenu sélectionneur de l’équipe du Congo-Brazzaville ?
Claude Le Roy : On m’a sollicité. On m’a demandé si le poste m’intéressait. Mon agent a ensuite négocié avec les responsables. J’avais plein d’autres propositions, dont une qui pourrait surprendre avec la Hongrie (ce qui est rare pour un Français). J’avais envie d’aller à Brazzaville parce que c’est comme ça que j’ai découvert l’Afrique, en 1971. Avec Ajaccio, quand j’étais un tout jeune joueur professionnel, on avait permis à l’équipe des Diables rouges de se préparer pour la Coupe d’Afrique des nations en 1972 au Cameroun. Une compétition que les Congolais allaient gagner.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce nouveau projet ?
L’idée que le président de la fédération est un ancien grand footballeur ; qu’il veut s’appuyer sur les joueurs locaux, développer la formation des jeunes. Avec une ambition : retrouver la Coupe d’Afrique des nations après quinze années d’absences (depuis la CAN 2000, Ndlr). Et une échéance importante : aller le plus loin possible lors des Jeux africains de 2015 que les Congolais organisent à Brazzaville et qui est une énorme compétition. Il y a un vrai projet, avec un travail déjà effectué auprès des jeunes dans des académies. Il s’agit donc de continuer l’aventure.

Quel est le potentiel de cette équipe congolaise ?
Il y a beaucoup de bons joueurs locaux. Ceux de Dolisie ont tout de même gagné la Coupe de la Confédération la saison passée, et ils sont allés en quarts de finale (phase de poules, Ndlr) de la Ligue des champions, cette année. Et puis il y a de bons joueurs expatriés comme Delvin Ndinga ou Prince Oniangue. Il y a aussi Ladislas Douniama de Guingamp. Plus des jeunes joueurs un petit peu partout. Ça veut dire qu’il y a de quoi faire quelque chose de bien. Maintenant, il faut bosser. Les résultats dans le football s’obtiennent avec de la discipline et du travail. Après, il faut peaufiner les choses techniquement et tactiquement.

 

Propos recueillis par Eric Mamruth et retranscrits par rfi.fr

Claude Le Roy : « Le Congo est un choix sportif, pas financier »

16 décembre 2013 à 19h38 | Par Alexis Billebault

Claude Le Roy est depuis le 5 décembre le nouveau sélectionneur des Diables rouges du Congo. Le technicien français (65 ans), qui était pourtant annoncé au Mali, explique les raisons de ce choix, et détaille ses objectifs.

Jeune Afrique : depuis quelques semaines, votre nom circulait principalement au Mali, et c’est avec le Congo que vous vous êtes engagé. Comment ce choix s’est-il opéré ?

Claude Le Roy : Depuis mon départ de RDC en juin dernier, j’ai eu un certain nombre de contacts : Mali, Guinée équatoriale, Tunisie, Hongrie, et des clubs en Chine, dans le Golfe persique et au Maghreb. Je ne voulais pas me précipiter. Et je ne vais pas vous cacher que l’Afrique était une priorité. C’est mon agent (Gaël Mahé) qui a eu les premières discussions avec le Congo. Et c’est quelques jours avant de signer mon contrat que j’ai eu des contacts directs.

Pourquoi le Congo ?

Parce c’est un vrai pays de foot. Et je suis persuadé qu’il a un avenir intéressant. Dans les années soixante-dix, le Congo était une des meilleures sélections d’Afrique (vainqueur de la CAN en 1972, NDLR). Ces derniers mois, il y a eu des évolutions très positives, notamment avec le club de l’AC Léopards, qui a remporté la Coupe de la confédération en 2012, et la sélection des moins de 20 ans, qui s’est imposée lors des derniers Jeux de la Francophonie à Nice en septembre. Nous avons un premier objectif, c’est la qualification pour la CAN 2015 au Maroc. Les Diables rouges n’ont plus pris part à la phase finale depuis 2000. On sait que ce sera difficile, car le Congo est 91e du classement Fifa, et que nous risquons de tomber dans un groupe difficile.

JE SUIS PERSUADÉ QUE LE PAYS A UN AVENIR INTÉRESSANT

Que savez-vous du potentiel de cette équipe ?

Il y a des joueurs qui évoluent dans de bons clubs, comme Ndinga (Olympiakos Le Pirée, Grèce), Prince Oniangué (Reims, France), Samba (Dynamo Moscou, Russie), Douniama (Guingamp, France), et d’autres en Belgique, en Suisse ou en Slovaquie. Et au Congo, il y a des joueurs intéressants. Sébastien Migné, mon adjoint, est au Gabon pour assister à la Coupe de la Cemac. Et nous irons en Afrique du Sud en janvier pour observer l’équipe locale lors du Chan (11-31 janvier). Je vais m’installer à Brazzaville le 3 janvier. Je vais rencontrer les entraîneurs locaux, car je sais qu’un travail de détection des jeunes a été mis en place. Nous allons approfondir tout cela, observer des matches, et aller rendre visite aux cadres de la sélection qui jouent en Europe.

S’agit-il pour vous de votre dernier contrat ?

Non. J’ai soixante-cinq ans, je pense que je vais entraîner pendant encore quatre ans. J’ai signé deux ans au Congo, et je vais peut-être terminer ma carrière là-bas… J’ai fait un choix sportif, pas financier. J’aurais pu gagner plus en allant dans le Golfe, par exemple. Mais j’ai préféré le Congo, et je suis très enthousiaste à l’idée de débuter ma mission…
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Propos recueillis par Alexis Billebault

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